Afin d'alimenter le site internet, vous pouvez transmettre vos fiches de suivi via la "boite à idées".
Elles seront partagées ici. N'oublions pas les adhérents qui n'utilisent pas WhatsApp.
Vous trouverez en téléchargement le modèle de fiche que Joël utilise pour effectuer le suivi de ses ruches.
page 1 : corps de ruche 10 cadres corps seul
page 2 : corps avec hausse
page 3 : 2 corps sur la même page
page 4 : division.
Les caractéristiques du miel
À l’échelle européenne, le miel est défini par un texte qui doit être transposé par chaque état membre de l’Union européenne dans sa propre législation. Il s’agit de la directive n°2001/110 CE, dite « directive miel ». Celle-ci est reprise dans son intégralité dans le droit français (décret 2003-587, dit « décret miel »). C’est donc ce texte qui s’applique à tous les apiculteurs français.
« Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. »
Le miel est un produit d’une grande complexité qui peut donc provenir du nectar des plantes dites nectarifères, ou des exsudats d’insectes suceurs (dans le cas du miel de miellat). Ces différentes sources peuvent être mélangées entre elles et sont « enrichies » et déshumidifiées par les abeilles. Ces origines variées donnent au miel des propriétés très variables en termes de composition (types de sucres, humidité, pollens). Cela lui offre une grande variété de goûts, de viscosités, de couleurs, et d’évolutions dans sa texture. Selon sa composition et sa température, le miel change de consistance. Il peut cristalliser fin ou en gros cristaux, de manière homogène ou en plusieurs phases.
Recommandations pour la récolte
Plusieurs méthodes de collecte des hausses
Contrôle de l’humidité du miel
La teneur en eau du nectar récolté sur les fleurs est de l’ordre de 60 à 80%.
Cette substance va subir une succession de transformations par la trophallaxie et la ventilation, pour obtenir une teneur réduite à 16-18% d’humidité. Puis le miel sera operculé.
Un miel récolté sur un cadre insuffisamment operculé présente donc un taux d’humidité trop important, qui peut mettre à mal sa conservation.
Ce bon taux d’humidité peut se contrôler grâce à un appareil appelé réfractomètre.
L’analyse de l’humidité d’une goutte de miel se pratique généralement à 20°C. Il convient également de maitriser l’humidité de l’air ambiant dans une salle d’extraction grâce à un déshumidificateur par exemple. Le miel est extrêmement hydrophile et ne doit rentrer à aucun moment en contact avec de l’eau.
Extraction
L’extraction s’effectue rapidement après la récolte, dans une pièce facilement nettoyable, et protégée de l’arrivée d’abeilles.
Les petites exploitations extraient généralement manuellement :
Attention : pensez à bien répartir les cadres, de façon à équilibrer votre centrifugeuse et respecter les règles de sécurité.
La centrifugeuse doit par ailleurs être fixée solidement au sol.
Les exploitations de taille plus grande mécanisent certaines ou toutes les étapes d’extraction :
Maturation et gestion du matériel
Après extraction et filtration, récupérez la cire d’opercule pour confectionner de nouvelles feuilles de cire ou des bougies.
Laissez reposer le miel dans un maturateur (étape de décantation) équipé d’un robinet.
Puis retirez l’écume qui se trouve à la surface (avec éventuellement des résidus de cire, abeilles, autres corps étrangers…) et filtrez le miel à nouveau si besoin.
La maturation peut durer quelques jours (environ une semaine) dans un local tempéré.
Attention cependant aux miels dont la cristallisation est très rapide, comme le colza.
Après l’extraction des cadres de miel trois possibilités s’offrent à vous :
Stockage des hausses en extérieur idéalement exposées au vent et au froid (faire attention au développement des fausses teignes).
Mise en pot
La mise en pot est aussi une partie qu’il est possible d’automatiser, avec une machine à doser qui s’adapte à la densité de chaque miel. Quoi qu’il en soit, chaque pot proposé à la vente doit impérativement correspondre au poids affiché sur l’étiquette. Il est donc fondamental de bien vérifier le fonctionnement de sa balance. La matière des pots doit être conforme aux règles alimentaires et le bouchon complètement étanche une fois fermé (d’où la présence de joints).
ITSAP (institut de l'abeille)